INFO TRAFIC : COMMENT EST CALCULÉE CETTE INFO MAGIQUE ?

L’info trafic, une fois présente sur son GPS ou son smartphone, impossible de s’en passer. Mais d’où viennent toutes ces informations ? Nos voitures sont-elles espionnées en permanence, ou est-ce simplement une approximation bien calculée ?

ARRIVER À L’HEURE AU TRAVAIL : L’INFO TRAFIC À LA RESCOUSSE

De plus en plus d’appareils GPS possèdent cette fonctionnalité. Vendus dans les magasins spécialisés, ou désormais directement intégrés à nos véhicules, ils sont de plus en plus intelligents et pratiques. Ainsi, alors qu’auparavant les GPS n’effectuaient qu’une estimation du temps de trafic basée sur des critères géographiques, ils peuvent désormais corriger ces estimations selon l’encombrement des routes. Sur smartphone, de nouveaux trajets sont alors disponibles, avec parfois un gain de temps considérable en empruntant des itinéraires alternatifs. De quoi arriver au travail à l’heure, tout en évitant les bouchons ou les accidents de la route !

GPS CONNECTÉS OU SMARTPHONES : LES INDISPENSABLES POUR PROFITER DE L’INFO TRAFIC

L’info trafic nécessite souvent des GPS modernes, équipés de cartes SIM. En effet, alors que la précédente génération de GPS pouvait recevoir certaines données d’info trafic en connectant une mini-antenne FM, les nouveaux (comme les Tom Tom Go par exemple) sont simplement (et discrètement !) équipés d’une carte SIM en interne. Des accords avec les opérateurs permettent de se connecter à peu de frais au réseau 3G et de recevoir, mais surtout envoyer, ces informations.

INFO TRAFIC : SOURIEZ, VOUS ÊTES PISTÉ !

Le calcul des informations du trafic s’effectue avec deux sources, la première étant bien entendu vous-même ! Qu’il s’agisse d’un GPS autonome ou embarqué dans la voiture, tous les deux relèvent en permanence votre position, votre direction, votre vitesse. Heureusement, ces informations sont anonymes et cryptées avant d’être envoyées sur les serveurs d’info trafic.
Des ordinateurs s’occupent de calculer les comportements des automobilistes et détectent des modifications anormales. Si, par exemple, une dizaine de voitures roulent à 30 km/h sur une route limitée à 90 km/h, un ralentissement est automatiquement signalé. La sécurité routière dispose également de capteurs sur les grands axes, qui permettent de mesurer la fluidité du trafic à certains endroits précis (d’où certaines informations parfois contradictoires, telles que « périphérique fluide » affiché sous vos yeux à Paris alors que vous êtes à l’arrêt).

Grâce à la précision du GPS, de l’ordre d’une dizaine de mètres pour les usages civils, il est désormais possible d’indiquer avec fiabilité de nombreux ralentissements. En revanche, les accidents sont pour l’instant toujours basés sur des déclarations volontaires, par un appui sur un bouton par exemple.