Après un bilan très positif pour 2013 avec une baisse de 11% des morts sur la route, c’est bientôt la vitesse maximale sur les nationales et autres routes secondaires qui risque de baisser à son tour ! Cette expérimentation, pour l’instant limitée à quelques départements, pourrait être une mauvaise nouvelle pour les retardataires chroniques.
BAISSE DE LA VITESSE À 80KMH SUR LES NATIONALES : UNE INITIATIVE DU CNSR
A ne pas confondre avec le haut lieu de la recherche française, le CNSR, Conseil National de la Sécurité Routière et cauchemar des automobilistes, est en train d’établir certaines propositions. Cependant, et avec très peu d’étonnement, le CNSR n’est pas pressé. Face à une avalanche de mesures de plus en plus restrictives, la grogne se fait sentir du côté des conducteurs. Le Conseil National de la Sécurité Routière reste ainsi pragmatique, et sait que « convaincre de l’utilité de ce type de mesures ne sera pas facile face au sentiment des automobilistes qu’on les punit en permanence« .
UNE EXPÉRIMENTATION POUR L’INSTANT LIMITÉE À QUELQUES DÉPARTEMENTS
Démarrée dans le courant 2014, cette limitation sera mise en place dans quelques départements dont les noms n’ont pour l’instant pas été dévoilés. Gageons que certains axes très fréquentés et abondamment équipés de radars risquent d’être privilégiés. Radars, qui, comme l’explique une étude de l’Insee, n’ont que peu d’incidence sur les accidents.
LA VOITURE QUI VOUS SURVEILLE DE L’INTÉRIEUR : BIENTÔT UNE RÉALITÉ ?
Après les voitures équipées à leur construction d’une boîte noire, les éthylotest anti-démarrage sont également dans les cartons du CNSR. Cette mesure est déjà plus intéressante, car il est depuis longtemps prouvé que l’alcool est plus dangereux au volant que la vitesse, avec 30% des causes d’accidents. Quant aux boites noires, elles peuvent aider à porter plus rapidement assistance à des conducteurs en détresse, même si elles pourront être utilisées lors d’une enquête en cas d’accident. Des mesures qui seraient a priori mieux acceptées par les conducteurs et éventuellement perçues comme moins pénalisantes qu’une baisse globale de la vitesse sur les routes