Il est rare de savoir que les centres de contrôle technique sont des délégations de service public. En clair, il ne s’agit pas de simples garagistes, mais de techniciens mandatés par le gouvernement pour contrôler la sécurité de votre véhicule. Auparavant restreint à ce seul service, ils devraient bientôt pouvoir délivrer des cartes grises et effectuer des analyses supplémentaires.
LA DÉLÉGATION DE SERVICE PUBLIC DES CENTRES DE CONTRÔLE AUTOMOBILE
Les centres de contrôle technique sont, depuis toujours, sous la tutelle de l’état. En effet, les normes et obligations liées aux véhicules (telles que les contrôles antipollution ou de sécurité ) doivent être régulièrement vérifiés (selon la loi).
Cette obligation remonte à 1866, où les voitures circulant sur la voie publique doivent être soumises à une autorisation. En évoluant, les règles relatives à l’automobile deviennent le code de la route. En 1988, un comité interministériel décide de soumettre les véhicules à une obligation de contrôle régulier, afin de limiter les accidents.
Pour garantir l’application de cette obligation ainsi que la vérification des voitures, de plus en plus nombreuses, le gouvernement confie cette responsabilité à des entreprises privées.
CONTRÔLE TECHNIQUE : QUAND PARIS RESTREINT LES SERVICES OFFERTS
Paris restreint cependant les centres de contrôle technique : le gouvernement estime que la qualité des vérifications ne doivent pas être compromises par une activité de commerce, ni même de réparation automobile.
Lorsqu’un contrôle technique oblige un conducteur à faire réparer sa voiture, vous avez ainsi la garantie que cette décision est faite en toute impartialité, sans objectif de vous vendre des prestations supplémentaires.
CARTES GRISES ET ÉTHYLOTESTS DANS LES CENTRES DE CONTRÔLE AUTOMOBILES
Pénalisés par une interdiction totale de commerce, les centres de contrôle technique ne peuvent ainsi apporter aucun service supplémentaire, afin de garantir leur indépendance.
Cependant, l’état est en train de revenir petit à petit sur sa décision. Actuellement en pourparlers avec le groupement des indépendants constitué par les centres de contrôle auto, l’administration est revenue sur sa décision et permet désormais la vente d’éthylotests.
Le contrôle de l’électronique est également un des sujets en débat avec le gouvernement, tout comme l’analyse de l’huile moteur : un moyen efficace de connaître l’état d’usure et le kilométrage d’un véhicule.