Lancée le 29 décembre 2013 auprès du parquet d’Albertville (dont dépend la station de ski de Méribel en Savoie), la plainte au pénal contre la station dans laquelle le pilote de F1 a eu son grave accident vient d’être classée sans suite.
L’ÉTAT DE SANTÉ DU COUREUR AUTOMOBILE EN FAIBLE PROGRESSION
Depuis son hospitalisation le 29 décembre dernier à l’hôpital de Grenoble, suite à son accident, Michael Schumacher reste dans un état stable, et poursuit une phase de réveil progressif entamée depuis trois semaines (elle avait commencé le 29 janvier 2014). Ainsi, le coma artificiel dans lequel il avait été placé est progressivement remplacé par des sédatifs de plus en plus légers, sans pour autant de confirmation d’une amélioration de la part des équipes médicales.
UNE PLAINTE AU PÉNAL POUR L’ACCIDENT DE MICHAEL SCHUMACHER
Dans un premier temps, l’enquête avait pour objectif de vérifier si les circonstances de l’accident pouvaient mettre en cause une mauvaise gestion de la station, ou un déficit dans les opérations de balisage des pistes. Cependant, vu que le coureur automobile était en situation de hors-piste, peu de chances couraient à l’encontre d’une condamnation de la station.
LA RÉPONSE DU PARQUET D’ALBERTVILLE CONTRE LA PLAINTE « SCHUMACHER »
Après avoir déterminé l’absence d’implication de la station dans l’accident étant arrivé au pilote de F1, le parquet a officiellement annoncé aujourd’hui avoir classé l’affaire sans suite. Le procureur en charge de l’affaire, Patrick Quincy, avait déclaré le 8 janvier que le pilote « skiait sur une piste rouge, lorsqu’il a franchi un des poteaux signalant la bordure de la piste. Son allure était tout à fait normale pour un skieur confirmé, et la vitesse n’est pas importante en relation avec les décisions prises lors de cette enquête. De plus, les normes françaises étaient respectées en ce qui concerne la signalisation, le balisage, le jalonnement et l’information donnée sur les pistes« .
AUCUNE PLAINTE AU PÉNAL DÉPOSÉE PAR LA FAMILLE DE MICHAEL SCHUMACHER
Saisi de sa propre initiative, le parquet d’Albertville n’avait donc à priori pas reçu de plainte de la famille du conducteur de F1. Depuis, aucune information n’a filtré. Cependant, un recours reste possible, de même qu’une plainte au civil. En revanche, vu les conclusions de l’enquête, aucun motif précis pour supporter un procès ne semble se préciser.