Baisse de la vitesse, défiscalisation du diesel envisagée : ce carburant dont la consommation est quasiment unique au monde (avec 77% des véhicules, contre 82% pour la Belgique – deux records uniques) est désormais dans la ligne de mire du gouvernement.
LES VOITURES ROULANT AU DIESEL SONT UN DÉSASTRE ÉCONOMIQUE ET ÉCOLOGIQUE
Malgré un atout indéniable (ses faibles émissions de CO²), le diesel possède quasiment tous les torts : particules fines (l’essence n’en produit pas), coût (nos impôts paient les prix artificiellement bas), production (pour 100 litres de pétrole, la France produit 20 litres de diesel contre 30 d’essence)… La nouvelle ministre de l’écologie, Ségolène Royal, a pris le relai des écologistes en lui déclarant la guerre.
LE DIESEL, CHEVAL DE TROIE DES VOITURES ÉLECTRIQUES
Le diesel que nos autos consomment tant est ainsi devenu un prétexte, notamment dans les grandes agglomérations plus polluées les unes que les autres, pour installer la voiture électrique comme une priorité pour l’écologie.
Victimes de la politique du gouvernement français qui a encouragé l’adoption du diesel par une fiscalité avantageuse, les familles seraient effectivement exposées à une véritable injustice si cet avantage devait cesser du jour au lendemain.
Parmi les solutions envisagées, une augmentation sévère des taxes concernant les véhicules neufs utilisant le gazole : cette solution aurait pour avantage de ne pas pénaliser les automobilistes actuels, tout en permettant une prise de conscience nette par rapport à un acquis de longue date.
Les voitures électriques, bien que polluantes à la construction, n’émettent ensuite aucune pollution lors de leur fonctionnement. Une solution privilégiée par la ministre de l’écologie pour les grandes villes, là où les principaux freins (le coût et l’autonomie) auront moins de prise.
De quoi relancer le débat sur une technologie inventée il y a plus d’un siècle, économiquement intéressante à l’époque, mais de moins en moins justifiée.